Retour dans le passé des métiers du bois…

Je vous invite à faire un retour dans le passé des métiers du bois, en admirant ces magnifiques photos qui rendent hommage à nos anciens dont la vie n’était pas facile. Les métiers du bois, ne sont pas des métiers simples, alors imaginez, quelques minutes, comment c’était avant…

Comment travaillaient nos anciens ? Quels étaient les métiers du bois à l’époque ? Quels outils utilisaient-ils ?

A vos yeux, prêts ? Regardez …

Retour dans le passé des métiers du bois : Quels étaient les moyens de transport ?

Les routes étaient encore moins praticables qu’aujourd’hui. Pour descendre les bois des forêts, les hommes utilisaient la schlitte. Ce moyen de transport était très dangereux. Il a été imaginé par des hommes des régions forestières de l’Est. Il fallait une force et une dextérité sans pareil, et même pourvu de tout cela les hommes n’étaient pas à l’abri d’accidents qui pouvaient être très graves. Il y avait aussi des systèmes de poulies qui permettaient d’extraire les troncs de leur lieu d’abattage ou encore des trains dont les rails étaient posées sur des troncs d’arbre empilés…

Dangereux vous avez dit ?

Outre les moyens incroyables et dangereux pour transporter les troncs coupés, il y avait aussi les fagotteuses. Elles transportaient elles aussi du bois coupé (petits bois, branches), les fagots. Pour cela, elles utilisaient leur dos… Usant ? Oui c’est le cas de le dire ! Et dans certaines régions du monde, cela existe encore !

Retour dans le passé des métiers du bois : Quelques outils ?

Les ateliers des charrons, notamment, couverts de sciure de bois et qui fleuraient bon le bois. C’est là que trônaient des outils tels que les rabots ou les varlopes (grands rabots) qui dégrossissaient le bois, la plane qui adoucissait les arêtes et façonnait le bois ainsi que le vilebrequin qui servait à percer les trous. Il y avait également les gouges et les tarières qui permettaient de creuser des mortaises dans les moyeux. Et bien d’autres encore…

Assis sur des tabourets devant les maisons, les sabotiers utilisaient aussi la hache. Cette hache avait un manche très court terminé par une boule pour contrebalancer le poids du tranchant. L’herminette servait ensuite à dégager le talon. Le paroir, lame tranchante d’environ 80 cm, fixée à une extrémité entrait ensuite en action dans les mains habiles du sabotier pour donner la forme extérieure définitive au sabot. Le creusage s’amorçait à la tarière, vrille de 40 cm, puis se finissait à la cuiller. Cet outil tranchant, qui ressemble à une cuillère comme son nom l’indique, pouvait avoir plusieurs gabarits. Le boutoir et la ruine (ou rouanne) permettaient d’accéder au fond du sabot pour la finition.