Dendrochronologie, quelle signification ?
La dendrochronologie, tout d’abord, vient du grec dendron qui signifie l’arbre, kronos qui veut dire le temps et de logos qui traduit l’étude.
La dendrochronologie est donc une méthode scientifique permettant d’obtenir l’âge d’un arbre à l’année près. Cela est en effet possible grâce à l’analyse morphologique et au comptage des anneaux de croissance (ou cernes) des arbres. Cette étude permet également de constater les changements climatiques et environnementaux.
On peut également déterminer, grâce à la dendrochronologie, la période d’existence de l’arbre et de préciser l’année et la saison de son abattage.
Quelle utilité finalement ?
Cette science utilisée dans l’architecture, permet de dater très précisément tout objet ou structure en bois : charpente, plafond.
Elle est également utilisée dans les domaines tels que la géologie ou l’archéologie lors de la découverte de cités palafittes (1) ou encore pour l’histoire de l’art, pour la datation de retables (2) par exemple.
Et son fonctionnement ?
Il existe quatre principes de fonctionnement :
Le premier principe : il est le plus connu de tous. Il consiste à analyser la croissance du bois. Chaque année, l’arbre produit un anneau (également appelé cerne de croissance).
Leur nombre indique la durée de vie de l’arbre.
Le second principe : il consiste à étudier la largeur des cernes. Celles-ci vont varier chaque année, en fonction de divers facteurs de croissance. Le plus important est le climat.
En effet, si les conditions climatiques sont adéquates, le cerne sera plus large. Cependant si le climat n’est pas propice au développement de l’arbre, alors le cerne sera plus étroit.
Le troisième principe : en mesurant et en analysant les cernes de croissance de nombreux bois, nous pouvons constituer globalement, pour chaque essence végétale et par région, des indices de croissance année par année, et établir un catalogue de références qui serait semblable à un calendrier.
Le quatrième et dernier principe
La recherche et l’analyse des pièces de bois de diverses époques permettent de corréler entre elles les séquences fournies par chaque bois.
1- Nom donné aux restes d’habitations préhistoriques du néolithique à l’âge du bronze (3000 à 700 avant J.-C.), situés aux bords des lacs européens.
2- Dans une église, construction verticale portant un décor peint ou sculpté, placée sur un autel ou en retrait de celui-ci.
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